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trash-yéyé aussi

l'idée des ruptures me plait... des fins de siècles, des morts d'amour, des finistères...

Tout comme les naissances d'amour, leur rupture en est le duvet doux, délicat, son palpitement de vie, son indice, sa trace. Déjà, son vestige.

J'aime ces mots à elle, yeux baissés mi honteuse-tout mépris et qui efface d'un souffle de voix tout ce qui brutalement ne se nomme plus que "passé".

J'aime l'instant où finit le lien précis, rare, avec elle, la belle d'avant là, l'amoureuse partie, l'infidèle, la perdue, la salope, la -plus jamais aimante... mais tu m'entends ? plus jamais !-.

J'aime ce sentiment, vu revu, rabâché, ce truc vulgaire, commun, ces mêmes verbes, ces mêmes lâchetés de tous et de tous temps... cette easy  mélodie, ce gentil yéyé des fins d'amours

J'aime le trash de ses larmes... à elle, après les miennes, qu'elle voit bien ma douleur la garce.

J'aime ces insomnies, ces anonymes appels en pleine lune, cet envahissement de mots écrits pour qu'elle mesure le dégât... et elle déjà enfuie, ailleurs.

J'aime après ces espoirs sans espoir, ces fins interminables, ces adieux qui ne se disent pas, ces élans d'épiderme encore, ces choses venues d'hormones. C'est ta bouche qui me plait, c'est ton ventre qui me manque, c'est ta queue que j'aimais bien, en moi. Mais c'est fini. Plus jamais après là... tout de suite.

J'aime ces formes de pardon, j'aime mes pleurs sans fin, comme un enfant, j'aime mes mots d'orgueil.

J'aime alors son abandon (l'autre) pas celui du début qu'est victoire... mais l'autre, celui qui laisse seul.

J'aime le temps qui passe et  qui rend évident cette sublime découverte: l'amour ne se tait pas, il persiste, revêche au mortel. Même lointaine, quittée, sourde ou muette, celle d'hier est là toujours, l'aimée parmi les autres.

C'est ma première et seule vision de "polyamour".. qui fait que la bouche pleine de sang murmurant notre "c'est dégueulasse"à  nous, l'on sait aussi que l'amour s'accumule inéxorable, inextinguible, multiple, infini.

 

 

 

Commentaires

  • L'amour ? il n'existe plus .... Parce que seules les sensations en ont pris la valeur ! De la séduction et ses premiers frissons à la découverte de l'autre , là où l'on voudrait croire que tout est possible . Il y a un temps d'arrêt où l'on tient même plus compte de ce qui a été partagé parce qu'alentour brille le miroir aux alouettes . Ce n'est qu'après ces premier moments que l'amour se dessine et est tué sur place ... Non , je n'aime pas les ruptures et ce qu'elles amènent en nos âmes !! Mais j'aime ton texte qui reprend ce que je n'aime pas ... Paradoxale moi ? oui surement mais seulement parce que je sais ce qui m'amène à l'être . Amitié

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