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  • On reste, Dieu merci, à la merci d'un conifère


     

    Comment dire que les blessures s’estompent, faiblissent jusqu’à n’être plus. Elles sont là à jamais, faisant de nous ces êtres  éternels.

    Comment dire qu’il n’y a plus rien après…

    Je ne vois rien de plus clair qu’essayer encore, chuter à nouveau, saisir une chair, s’inonder de regards purs.

    Je ne vois rien de plus clair que l’incertaine certitude que le cœur à nouveau résurrecte, frémit.

    Il y a, là-bas, forcément, un lieu précis ou je m’assois, épuisé de soleil, un lieu précis ou je l’attends.

     

    On gagne, on perd…