Comment dire que les blessures s’estompent, faiblissent jusqu’à n’être plus. Elles sont là à jamais, faisant de nous ces êtres éternels.
Comment dire qu’il n’y a plus rien après…
Je ne vois rien de plus clair qu’essayer encore, chuter à nouveau, saisir une chair, s’inonder de regards purs.
Je ne vois rien de plus clair que l’incertaine certitude que le cœur à nouveau résurrecte, frémit.
Il y a, là-bas, forcément, un lieu précis ou je m’assois, épuisé de soleil, un lieu précis ou je l’attends.
On gagne, on perd…