Vous futes celle qui -en moi- mit le poison doux
et qui depuis étonnamment me guérit
ma plus qu'irrégulière
même si à cette heure vos silences me foudroient...
vous resterez à jamais celle du relais, comme jadis la dame brune...
Peau d’albâtre aux lisières d’interdit
Buste fier, Venus d’orient,
Qui, sans hâte, baptise mes désirs enhardis
Doucement, en ses parfums luxuriants
Structures élastiques, formules alchimiques,
Seins nus et nuque altière
Dentelles noires comme brassière
Elle me perd en parcours d’alambics
Alcool sombre menant aux bords d’asile
Nadja, mon âme errante sans mousqueton
Comme muse de grand Breton
M’expose sans peur aux tempêtes et grésil
Folle douce, satin délicat
Je vous désire en batailles de draps